Un congé pour les aidants

Le congé de proche aidant permet de s’occuper d’une personne handicapée ou en perte d’autonomie. Ce congé est accessible sous conditions et pour une durée limitée.

Le congé de proche aidant remplace le congé de soutien familial depuis 2017. Il permet de cesser temporairement son activité professionnelle pour s’occuper d’une personne handicapée ou faisant l’objet d’une perte d’autonomie d’une particulière gravité. Le congé de proche aidant est ouvert à tout salarié qui accompagne la personne avec qui il vit en couple, un ascendant (parent, grand-parent), un descendant (enfant), un frère, une sœur, une tante, un cousin germain, un neveu… Il peut s’agir d’une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou avec laquelle il entretient des liens étroits et stables, à qui il vient en aide de manière régulière et fréquente. Autres conditions : le salarié doit intervenir à titre non professionnel pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne et la personne aidée doit résider en France de façon stable et régulière.

Une allocation journalière

Depuis le 30 septembre 2020, le salarié peut percevoir une allocation journalière du proche aidant (AJPA) à hauteur de 43,83 euros par jour pour une personne vivant en couple et de 52,08 euros par jour pour une personne seule.

Le congé de proche aidant ne peut pas dépasser une durée maximale, fixée soit par convention ou accord de branche ou, sinon, par convention ou accord collectif d’entreprise. En cas, d’absence de dispositions conventionnelles, sa durée est de trois mois. Le congé peut être renouvelé, sans pouvoir dépasser un an sur l’ensemble de la carrière du salarié.

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Source : Le Mutualiste